Mot-clé Solo Climbing

Free Solo est un portrait époustouflant, intime et sans faille du grimpeur soliste libre Alex Honnold, alors qu'il se prépare pour réaliser son rêve de toujours : escalader la face du rocher le plus célèbre du monde... El Capitan haute de plus de 900 mètres dans le parc national de Yosemite... sans corde. Célébrée comme l'un des plus grands exploits sportifs toutes catégories confondues, l'ascension d'Honnold a établi la norme ultime : la perfection ou la mort. Réussissant ce défi, Honnold inscrit son histoire dans les annales de l'accomplissement humain. Free Solo est à la fois un thriller au bord de votre siège et un portrait inspirant d'un athlète qui a dépassé notre compréhension actuelle du potentiel physique et mental humain. Le résultat est une démonstration de l'esprit humain à son apogée.

Marc-André Leclerc, un grimpeur hors norme, a fait du solo sa religion et de la glace sa patrie. Lorsque le cinéaste Peter Mortimer commence son film, il pose sa caméra au pied d’une falaise de Colombie Britannique et attend patiemment que le grimpeur étoile descende pour répondre à ses questions. Marc André un peu mal à l’aise préfèrerait retourner au fond de la forêt où il vit sous une tente avec sa copine Brette Harrington. Au cœur de l’hiver, Peter filme des solos vertigineux sur des glaces fragiles. Il tente de donner des rendez-vous au grimpeur qui n’est jamais là et ne semble pas vraiment concerné par cette caméra braquée sur lui. Il dit: "Pour moi, ce ne serait pas un solo s’il y avait quelqu’un d’autre". Marc-André est ainsi la "pure lumière" des alpinistes de son temps; de quoi émerveiller Barry Blanchard, Alex Honnold ou encore Reinhold Messner, interviewés dans le film. Un film événement pour un personnage hors-norme.

Valley Uprising est un film culte, passeur de traditions, à (re)découvrir de toute urgence. Sorti en 2014, ce documentaire incontournable, produit par l’excellente boîte de production Sender Films, nous plonge dans l’histoire de l’escalade au Yosemite – épicentre de la culture grimpe américaine. Plus d’un demi-siècle d’exploits défiant les lois de la gravité et celles du pays racontés par de superbes images d’archives et des interviews de pionniers tels qu’Yvon Chouinard, Royal Robbins, Dean Potter ou encore Alex Honnold – tous animés par cette même « Rebel Culture ». Un documentaire de 1h43 absolument incontournable.

Un portrait documentaire sur la légende Eric Escoffier au sommet de sa carrière d'alpiniste. Véritable athlète, Escoffier à une préparation complète de pointe dans trois différentes disciplines d'escalade : l'escalade en rocher, sur glace et l'escalade libre en solo, sans aucun dispositif de sécurité. La caméra de Philippe Lallet suit Eric dans ses performances et dans sa préparation pour une des première compétition d'escalade La Sportroccia, en 1985 à Bardonecchia en Italie.

Devenue populaire dans les années 80 grâce à des personnalités hors normes comme Patrick Edlinger, la "grimpe" est un sport à émotions fortes. Bien que confronté à la peur du vide et de la chute, ainsi qu'à la douleur, le grimpeur éprouve pourtant un plaisir qui le pousse à enchaîner les tentatives et à repousser ses limites. Certains vont même jusqu'à dédier leur vie à ce sport et dépassent les dangers jusqu'à l'extrême, allant jusqu'à se passer volontairement d'équipement de sécurité, comme une corde, et escaladent "en solo", seul sur leur falaise. Pourquoi ? Quel est ce mélange qui fait de l'escalade un sport aussi prenant? Qu'est-ce qui pousse ces sportifs à prendre autant de risques ? Grimpeur lui-même, Nils Martin questionne une passion dévorante en mettant en lumière les expériences d'autres grimpeurs, du débutant au confirmé, jusqu'aux véritables légendes.

Dans les années 1980, Patrick Edlinger, que l'on surnommait "Le Blond" a peint avec la grâce d'un poète le premier chapitre de l'histoire mondiale de l'escalade libre. Entre ses mains, l'exercice marginal devint un véritable style de vie, porteur d'un message de liberté. Ses célèbres solos, au-delà de l'exploit intrinsèque qu'ils représentent, en témoignent. La Vie au bout des doigts, le premier film d'escalade internationalement connu, a touché et inspiré des générations de grimpeurs; Edlinger fut un des météores qui mirent de la lumière sur les falaises du monde en suivant la trajectoire d'une seule idée : être libre de ne vivre que de "grimpe". Pourtant l'homme fit des concessions face aux nécessités de la vie (compétitions, publicités) et aux pressions des médias, de son public et des convoitises qu'il suscitait.

Avec ses longs cheveux blonds et son goût pour le solo, Patrick Edlinger a révolutionné l’escalade et accédé au rang de star dans les années 1980. Dix ans après sa mort, il laisse le souvenir d’un homme libre et d’un grimpeur hors pair.

Rejoignez Dean Potter, Steph Davis, Scott Burk, Will Oxx, Dave Barlia dans une aventure épique mettant en vedette un solo de vitesse d'El Capitan, du bloc de haute balle, du solo libre, un record du monde de doublure lâche et de saut à la corde et de saut de base arctique...

"Patrick Berhault - Il Gesto e La Grazia" mets en scène, en 1997, le monument de l'escalade et de l'alpinisme Patrick Berhault, évoluant en bloc et en falaise à Finale Ligure en Italie. Berhault grâce à un entrainement physique très soutenu et un mental véritablement hors norme révolutionne le niveau en escalade mais surtout l'approche de la montagne en développant un style d'action fondé sur la rapidité, l'éthique et la beauté du geste. Le style Bérhault est né. A partir de la fin des années 70 il fait donc exploser les standards de l’escalade et de l’alpinisme. D’une part, de l’escalade libre en Europe en libérant le bombé de Pichenibule dans les gorges du Verdon, 7b+ en 1979 puis en libérant la Haine 7c+ à la Turbie en 1981. Et d’autre part, de l’alpinisme avec notamment l’ascension de la face nord des Droites en solo en quelques heures et en compagnie de Patrick Edlinger l’hivernale de la voie des plaques en face nord de l’Ailefroide dans un temps époustouflant.

Documentaire immersif en deux parties, filmé en 3D haute résolution à 360°, qui suit le périple de Alex Honnold dans le parc national de Yosemite, où se trouve le célèbre El Capitan – immortalisé dans le film « Free Solo », puis à Red Rocks, dans le Nevada, à l’ouest de Las Vegas. Ensuite direction l’Europe où il fait équipe avec le grimpeur suisse Nicolas Hojac dans certaines des ascensions libres en solo les plus difficiles des Dolomites. Dans l’épisode 2, les deux grimpeurs s’attaquent à la Directe Américaine sur l’Aiguille du Dru à Chamonix et à l’arête Kuffner sur le Mont Maudit, le deuxième plus haut sommet du massif du Mont Blanc, en solo libre.

Il est 13h, ce 30 juin 1982, lorsque Christophe Profit, 24 ans, se présente au pied des Drus avec son sac à pof, ses chaussons d'escalade et rien d'autre. Il va tenter la face ouest des Drus en "solo", dans le massif du Mont Blanc par "Directe Américaine", 1100 mètres de roche verticale et lisse. Christophe réalisera l'exploit de gravir le mur en solo libre, sans utiliser de corde ni aucune technique d'assurage. A 16h10, soit à peine plus de trois heures après le début de son ascension, la nouvelle star de la grimpe peut embrasser la vierge des Drus en même temps que la carrière d'alpiniste de haut niveau. Trois ans plus tard, le 25 juillet 1985, il enchaine les faces nord du Cervin, de l'Eiger et des Jorasses dans la même journée. Récompensé dans de nombreux festivals de films de montagne, ce grand documentaire est un magnifique témoignage de la passion d'un homme pour l'escalade, la montagne et l'aventure.

En une séquence vertigineuse, la caméra de Claude Lelouch suit Patrick Edlinger escaladant à mains nues une des voies de la spectaculaire falaise de la Cimaï. L'action se déroule à dans la voix Consensus (7c+/8a+) à la carrière du Cimaï. Dans un endroit suffisamment grand où Claude Lelouch avait pu sortir sa grue pour faire un travelling vertical. Plus-tard, en 2013 le pied de la voie Consensus connaitra des éboulements, le secteur d'escalade est depuis interdit par arrêté municipal, d’énormes blocs menaçant de tomber.

Un voyage dans la vie du Spider-Man français, Alain Robert, dans sa maison à Bali pour se remémorer ses exploits passés, cartographier l'esprit d'un casse-cou de classe mondiale. Dans notre entretien avec Alain, nous abordons à la fois les moments forts et les moments faibles de sa carrière, y compris les nombreux incidents qu'il a eus au fil des ans et ce qu'il lui faut pour revenir à un sport qui a failli lui coûter la vie tant de fois. . Nous débloquons la philosophie qui l'anime lui et son métier, la liberté qu'il ressent pendant la montée, l'euphorie de regarder la peur dans les yeux et de dire "tu ne peux pas m'arrêter", tout cela le propulse dans ses exploits impossibles.

La Vie au bout des doigts est un film documentaire de Jean-Paul Janssen sorti en 1982, mettant en scène Patrick Edlinger vivant totalement sa passion, l'escalade, qu'il pratique ici en solo (à «mains nues»), c’est-à-dire sans corde ni aucune espèce d'assurance. Le film démarre par une séance de traversées marines en solo sur le site de la Piade près de Toulon. Dans la seconde partie Patrick Edlinger s'entraine à Buoux avant de gravir en solo une grande voie de ce site d'escalade devenu célèbre. Ce film mythique à plus d'un titre, est considéré comme le premier film d'escalade, c'est-à-dire où l'escalade est une activité en soit et non un moyen de se préparer pour l'alpinisme. Son succès médiatique a été tel qu'il a propulsé Patrick Edlinger au rang de star mondiale, et surtout qu'il a fait connaître l'escalade au grand public, et a même été nommé au César du meilleur court-métrage documentaire.

Un regard époustouflant sur The French Spiderman, Alain Robert, un grimpeur solitaire qui escalade de grands immeubles, des ponts et des falaises partout dans le monde. Son entraînement physique et sa technique d'escalade lui permettent de grimper en utilisant des appuis de fenêtre et des cadres. Du haut de ses 180 mètres, le Citigroup Center de Chicago sera le premier d'une longue série de plus de 170 bâtiments qu'Alain Robert escaladera.

Derek Hersey était un grimpeur britannique solo iconoclaste. Repoussant sans cesse les limites de son sport, il fut le surnommé "Dr. Death". Hersey était réputé pour ses exploits à Eldorado Canyon, mais son curriculum vitae de nombreuses autres ascensions difficiles s'étend à d'autres contrées. Parmi eux figurait son ascension en solo libre de Crack of Fear, une route hors largeur soutenue de 5,10+ à Lumpy Ridge, Colorado et un effort impressionnant sur le Diamond (un mur de 275 mètres (902 pieds) sur Longs Peak), lorsqu'il a escaladé en solo deux voies et en a descendu une autre en une seule journée. Il était bien connu pour faire monter et descendre la voie 5.10 Rosy Crucifixion à Eldorado Canyon en tant qu'entraînement. Derek Hersey est décédé le 28 mai 1993 dans un accident alors qu'il gravissait en solo la voie Steck-Salathé, sur Sentinel Rock dans le parc national de Yosemite.

Avant de s'attaquer à l'ascension d'édifices urbains, Alain Robert était considéré comme un des meilleurs spécialiste de la "grimpe" des falaises. Sa passion a failli lui coûter la vie en 1982 quand une chute l'a rendu invalide à 66 %. A l'époque, les médecins étaient persuadés qu'il ne pourrait plus s'adonner à cette passion. Ce qui ne l'empêchera pas à force de motivation et d'entrainement de gravir plus de 170 buildings autour du monde à ce jour, et de passer des voies techniques en solo à son niveau maximum, comme "La Nuit du Lézard" (8a+) à Buoux (France), où ici "L'Ange en Décomposition", en 1991, une voie mythique des Gorges du Verdon.

Dans ce film, sur les traces de Patrick Edlinger, Christian et Olivier réalisent le toit mythique de la Piade (Toulon, France) en deep water solo. Jusqu'à 18 m de haut, les deux grimpeurs ont à cœur de travailler la voie sans corde. Le site de la Piade apparaît dans les premières minutes du film « La Vie Au Bout Des Doigts » de Jean-Paul Janssen. D’une hauteur de 15m, après plusieurs étés de travail, Olivier est l’un des rares grimpeurs locaux à avoir enchaîné cette voie. Aujourd’hui, c'est Christian qui se lance ce même défi. Les deux grimpeurs ont à cœur de la travailler sans aide d’une corde. Après chaque chute, ils doivent donc recommencer la voie depuis le début. Guidé par son aîné, le film raconte la progression et la réussite de la voie par Christian. C’est aussi l’histoire de leur amitié et de la joie qu’ils partagent ensemble, suspendus, « au bout des doigts ». Déterminé, Christian travaille la voie en été, comme en hiver, malgré les conditions parfois hasardeuses.

Masters of Stone I est un documentaire sur l'escalade qui se déroule à City Of Rocks et American Fork Canyon. Il a été réalisé par Eric Perlman en 1991 et produit par Perlman Productions. Il fait partie de la série Masters of Stone (1/6). Il comprend la fine fleur de la grimpe mondiale dont Ron Kauk, Tony Yaniro, Dan Osman, John Bachar, Todd Skinner, Boone Speed ​​et d'autres.

Pour la plupart des grimpeurs, c'est la sécurité qui prime. Mais Brad Gobright n'est certainement pas un grimpeur conventionnel. Cet amateur de beignets, repousse avec talent les limites de l'escalade traditionnelle engagée et libre en solo. Après avoir survécu à quelques grosses frayeurs, Brad est déterminé à faire son ascension la plus audacieuse à ce jour - le tout premier solo d'un itinéraire difficile et exposé à couper le souffle dans Eldorado Canyon. Un film du grimpeur et cinéaste Cedar Wright et Taylor Keating, projeté et distribué dans le cadre de la série documentaire Reel Rock 12.